Au sud de l’agglomération Hutoise, ce projet reconnecte le quartier Sainte-Catherine et sa friche industrielle avec son environnement urbain.

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La requalification du quartier passe par la création d’un vaste espace public, mêlant végétal et minéral. Une trame verte et bleue structure le lieu et rappelle le cours du Hoyoux sous le site. Cet espace public fait office de carrefour de rencontre pour les acteurs et usagers du quartier. De multiples espaces de production se rattachent à cette centralité, recréant une dynamique sociale, économique et écologique, tout en maximisant l’utilisation des énergies renouvelables et l’éco-responsabilité.

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La pièce maîtresse du projet, aussi bien sur les plans architecturaux et productifs, est « la couveuse », un centre polyvalent d’activité, espace multifonctionnel et bouillonnant d’activité. Des espaces modulables dédiés à des start-ups y côtoient une salle auditoire, un atrium (à des fins d’expositions ou drinks d’entreprises), un café-restaurant ainsi que des locaux pour prestataires de soins. 

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L’ancien bâti industriel qui l’accueille dévoile une extension contemporaine, dont le dessin de la façade évoque des molécules d’eau. Cette extension jouxte l’espace public sur toute sa longueur et permet les échanges vers l’extérieur par la modularité de sa façade. Le système de portes pliables offre de multiples possibilités en fonction des usages intérieurs : visibilité des créateurs d’entreprises, extension du restaurant sur l’espace public, ouverture entière de l’auditoire. 

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Une trentaine de logements (en maisons mitoyennes ou en appartements) se localisent au sud et au nord-est, autour d’espaces verdurisés. Chaque logement dispose d’un jardin privatif mais se trouve également proche d’espaces verts communs (plaine de jeux, potager). Les toitures plates végétalisées contribuent à l’isolation du bâti, à la temporisation des eaux de pluie et à la création d’une liaison écologique avec les sites Natura 2000.

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Plusieurs axes de mobilité multimodale connectent le site avec sa périphérie. Il s’articule le long d’un axe cyclo-piéton qui longe la voirie régionale. Il existe également une connexion avec l’ancienne ligne de chemin de fer, aménagée comme liaison douce. Au Nord, un parking en silo, camouflé le long de la couveuse, apporte un complément au besoin en mobilité généré sur le site.

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Enfin, le projet ne verra le jour que via une dépollution du sol, soit de type « classique » ou au moyen d’arbres capables de fixer les polluants.

 

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